Cachora (2900m) – Samana Wasi (2300m) 14 km
Prologue:
Au début, nous voulions aller au Machu Picchu, mais plus nous nous informions, plus nous trouvions des choses qui nous déplaisaient : un prix d’entrée de plus de 120 soles (équivalent à 6 nuits d’hôtel !), le train pour y aller qui appartient à des anglais (bénéfice minime pour les péruviens) et dont le rapport qualité/prix est plus que médiocre et enfin devoir se dépêcher pour être parmi les 400 qui pourront grimper sur le Wayna Picchu. La route alternative qui évite le train est problématique en cette saison des pluies, à cause des éboulements sur les routes. Bref, le Machu Picchu frise l’arnaque à touristes et nous avons décidé de faire une croix dessus.
Lors de notre étape à Nasca, nous avions entendu parler des ruines de Choquequirao qui ne sont accessible qu’à pied. Certains les décrivent comme le nouveau Machu Picchu. Le frère du proprio de l’hôtel est guide et nous propose de nous y emmener. Les agences de Cusco proposent de le faire en 4 jour/3nuits, mais ça ne laisse que quelques heures sur le site après une montée éprouvante. Nous allons le faire en 5 jours pour passer le 3eme jour en entier sur le site. D’autres Français de l’hôtel vont se joindre à nous, ce qui permet de faire baisser le prix individuel. Au total nous serons 5 visiteurs, 1 guide, 1 aide cuisinier, un muletier et 3 mules.
Pour accéder aux ruines, il faut traverser le canyon de la rivière Apurímac. On part d’une altitude de 2900m, pour rejoindre la rivière à 1500m puis on remonte jusqu’aux ruines sises à un peu plus de 3000m d’altitude, le tout en 30 km. Pour le retour, c’est la même chose en sens inverse.
Départ à 5h30 de l’hôtel pour le terminal terrestre ou nous prenons le bus de 6 heures qui nous dépose au bord de la route qui mène à Cachora. De là, nous prenons 2 taxis, des Toyota qui avaient déjà bien roulé et qui descendent la route en terre à toute allure. Nous frôlons les chiens et le bétail qui sont sur la route. Il est presque midi lorsque nous arrivons à Cachora où nous rencontrons notre muletier avant de manger.
Départ sous la pluie. Le début est relativement plat. Notre guide nous montre les plantes.
Après le mirador de Capuliyoc, nous commençons la descente, les mules nous rejoignent et nous nous installons au camp de Samana Wasi à 2300m d’altitude. Normalement, on aurait dû camper plus bas, mais la fille de l’expédition était un peu malade. Finalement, c’est mieux parce que plus bas, il y a des moustiques. Par contre, les installations sanitaires ici sont vraiment rudimentaires. Excellent repas au milieu des Andes majestueuses.