San Pedro de Rozados – Salamanca – jour 14 – 24km

Dernière étape de mon camino 2019.

Salamanca est une ville magnifique.

Quelques stats:

509km en 14j de marche.

2.5 jours de pluie

6 étapes de plus de 40 km

40km en sandales Crocs Swiftwater mesh. J’en aurais fait plus s’il n’y avait pas les autres chaussures lourdes à porter. Je crois que ça va être mes prochaines chaussures de randonnée. À continuer de tester…

2 ampoules. 1 bizarre le deuxième jour mais qui n’a pas gêné. Une deuxième au talon après 11km en Crocs, percée le soir et oubliée.

Fuenteroble de salvaterria – San Pedro de Rozados – jour 13 – 29km

Café matinal pris en compagnie du padre Blas. J’ai fait de belles rencontres avec les hommes qui vivent temporairement ici pour aider Blas. Une belle ambiance.

La météo annonçait un risque de pluie qui ne s’est pas matérialisé. Petite étape, sinon c’était une étape de 52km pour Salamanque.

Passage par le plus haut point du parcours, pico de la dueña 1151.

Aldeanueva del camino – Fuenterroble de Salvaterria – jour 12 – 43km

Pluie et vent prévus.

Les 10 premiers km dans un air humide. Puis pluie juste à l’entrée de Baños de Montemayor. Je m’arrête dans un café et je range mes chaussures dans le sac à dos et sors mes sandales. 34km en short et sandales et les pieds vont super bien.

Adieu Extremadure, Bonjour Castille et Léon.

Encore beaucoup de bornes de distances romaines sur le tracé historique de la via de la plata.

Arrivée à l’auberge paroissiale du padre Blas qui héberge les pèlerins depuis plus de vingt ans et qui a fait beaucoup pour la via de la plata.

Alcuéscar – Cáceres – jour 8 – 37km

Nuit fraîche mais sans problème.

Journée en deux temps.

Beaucoup de pluie le matin. J’ai fait l’erreur de ne pas appliquer mon plan B, à savoir short et sandales. Pantalon et chaussures bien au sec dans le sac. Au bout de 30 minutes, le pantalon colle aux jambes, au bout de 2h, les chaussettes sont bonnes à essorer lol.

Arrivé au km 26, Valdesvalor avec son auberge, pluie torrentielle, je m’arrête auj’hésite à continuer ou pas. Le temps d’un café, le soleil sort, le ciel est bleu et le vent sèche rapidement. Je rajoute un 11km facile pour terminer l’étape. Je laisse là-bas mes compagnons, notamment Maxim qui m’avait rejoint au café.

Je quitte les chaussures qui font floc floc pour mes sandales. Quel bonheur! Les semelles et chaussettes accrochées au sac et les chaussures aux mains pour sécher je repars léger, profitant du soleil.

Tout est presque sec en arrivant.

Arrêt au supermarché, un bénévole qui était là pour une banque alimentaire reconnaît le pèlerin et vient très gentiment me parler, me donner des infos et s’assurer que tout va bien. Il en est à 27 caminos. Vraiment un très gentil monsieur, une autre belle rencontre du camino.

Ce soir, luxe d’une chambre privée avec chauffage.

Zafra – Torremejia – jour 5 – 48km

Journée agréable, sans vent, entre oliviers et vignes.

Puis 27 km de voie romaine, tout droit, tout droit, au milieu de nulle part.

Arrivée à Torremejia décevante, c’est vraiment pas beau. Les auberges de pèlerin sont fermées. Heureusement il y a l’hostal qui offre des chambres individuelles.

La fin de parcours a été un peu éprouvante, surtout le km supplémentaire pour faire le tour des auberges fermées ?. Promis je vais réduire un peu les distances.

Almaden de la plata – Monesterio – jour 3 – 36 km

Étape agricole, au milieu des cochons et des vaches. Festival de la barrière à ouvrir et refermer derrière soi.

Quasiment pas de route. Juste la nature. Par contre une bruine/légère pluie tout le long.

Même l’entrée vers Monesterio, coincé entre l’autoroute et la nationale arrive à être agréable.

Début de douleur devant le tibia droit, semblable à celle qui avait pourri mon dernier camino. 20 minutes de pause café et tout rentre dans l’ordre.

L’auberge prévue était fermée, tourné un peu dans le village pour trouver l’auberge municipale où j’ai une chambre pour moi tout seul.

Séville – Castilblanco de los Arroyos – jour 1 – 41km

Départ à 8h15 de l’hôtel Simon

La sortie de Séville n’est pas très jolie.

Changement après Santiponce. Long chemin rectiligne champêtre.

Après Guillena, paysage méditerranéen, une quinzaine de km au milieu de nulle part.

Comme prévu, l’auberge municipale est fermée, mais il y a d’autres options. J’essaie une première casa rural, mais personne ne répond. Finalement je vais à la casa Salvadora. Très bon accueil, très propre.

C’est là que je rencontre les premiers pèlerins du chemin. Eux ont fait l’étape de Guillena.

O Pedrouzo – Santiago – jour 14 – 21 km

Nuit pas si réparatrice à cause de voisins bruyants tard le soir et dès 5h30. 

Étape courte, déjà parcourue en 2010.

Il y a beaucoup de monde sur le chemin.

Hâte de me reposer, je ne suis pas blessé, mais je ressens encore la fatigue de la veille. Accueil de merde au seminario menor, mais j’ai une chambre individuelle pour 17 euros, bonne sieste.

Je croise quelques têtes connues, notamment le groupe de mamies mexicaines, on est bien contents de se revoir.

As Seixas – O Pedrouzo – jour 13 – 49km

L’ibuprofène de la veille a dû faire des miracles, aucune douleur, c’est l’état de grâce. Il me reste une quinzaine de km sur le primitivo avant de rejoindre l’autoroute à pèlerins. Bruine un peu mouillante, mais pas assez pour sortir le poncho.

Après Melide, on est moins seul. Il y a facilement 5 turigrinos pour 1 pèlerin. On les reconnaît à leur petit sac, la coiffure impeccable et la sempiternelle coquille st Jacques. À l’origine, cette coquille on la ramenait de Compostelle, on ne l’y apportait pas.

Les 39 premiers km se sont bien déroulés, à bonne vitesse. J’ai un peu plus souffert pour les 10 derniers. Légère douleur au tendon d’Achille droit. Un peu d’arnica et un ibuprofène, on verra demain ce que ça donne. Seulement 20km au programme.