Salta – Cafayate

Comme nous avions réservé le bus la veille, nous sommes encore au premier rang de l’étage supérieur du bus avec vue panoramique. Arrivés à Cafayate, nous allons voir les hébergements recommandés par le Lonely. Ils ont tous doublé leurs prix par rapport aux indications de notre guide, because l’inflation. Nous trouvons finalement un endroit où dormir, tenu par un couple de jeunes argentins.

Salta

Dimanche tranquille. Le changement de pays est assez frappant. Ça fait plaisir de revoir des chiens obèses. Ça fait plaisir aussi de voir des voitures françaises comme 4L, Diane, R12, R12 break, 504. Nous mangeons une parrillada, puis prenons les télécabines pour monter sur la colline qui domine la ville.

Parrillada
Vue de Salta

Une rue de Salta

Tupiza, triathlon

Que mon ami Ironman ne s’emballe pas trop vite, le triathlon typique de Tupiza est un tour qui rassemble jeep, cheval et vélo. Dans notre cas, la jeep était plutôt un minibus.

Sur les traces de Butch Cassidy et de Sundance Kid

C’est aux environs de Tupiza que l’armée bolivienne a mis fin à la destinée de Butch Cassidy et du Sundance kid.

Entrée du cañon del duende
Paradis pour géologues
Cherchez la poule
Hee Ya !
1000 m de dénivelé... en descente !

Nous quittons Émilien qui remonte vers Lima pour repartir en France.

Uyuni – Tupiza

Nous arrivons à 5h45 et l’agence où nous avions acheté les billets de bus est fermée. C’est la dame de l’agence d’à côté qui nous dit qu’il n’y aura pas de bus direct pour Tupiza, mais que tout est arrangé, que nous changerons à Atocha, que c’est à cause des pluies que le bus ne peut pas passer. En fait, je crois plutôt qu’ils n’ont pas pu remplir les 2 bus, alors ils en mettent 2 en 1. Avec 45 minutes de retard nous partons donc sur une route en terre. Encore des paysages sublimes. Nous nous installons à l’annexe de l’hôtel Mitru, chambre double, petit-déjeuner buffet inclus, piscine, wifi pour 90 bolivianos. C’est probablement le seul point d’accès wifi de la ville. Le débit est lent, mais c’est ce qui arrive de plus rapide dans ce coin perdu au fin fond de la Bolivie.

Sud Lipez jour 2

Geyser

Séance de decrassage.
Qui a dit paysage surréaliste ?
Test d'alcoolémie.
Volcan Licancabur
Séance crevaison/réparation
Village paisible.

Spectacle qui attire bien du monde.

Salar de Uyuni

Il a beaucoup plu dans la région et le salar est recouvert d’eau.
Les photos ne font pas justice à ces paysages tout en superlatifs. Valerio, notre guide-chauffeur, s’occupe bien de nous.

Cimetière de trains d'Uyuni
En voiture !
Salar de Uyuni recouvert d'eau
Blanc c'est blanc.
Horizons infinis

Séance de Yoga dans le Salar

Uyuni

Nous cherchons un tour. Au début nous voulions un tour qui termine à Tupiza, mais à cause des pluies, personne ne le propose. Nous voulions aussi faire l’ascension du volcan Licancabur, mais c’est compliqué. Il y a beaucoup d’agences, certaines ne sont pas sérieuses et c’est aussi la loterie. Nous choisissons finalement Turismo el Desierto qui ont l’air le plus sérieux, 3 jours 2 nuits.
Uyuni est une ville qui a le tourisme pour activité principale et ça se ressent sur l’accueil. L’accès Internet y est problématique. Il ne semble y avoir qu’un seul hôtel qui propose un accès Wifi, mais il n’est pas dans nos prix et de plus ils ne permettent pas aux client du restaurant de l’utiliser. Sinon, il y a plein de cafés Internet avec des logiciels périmés (IE 6 par exemple) et probablement pleins de virus. Nulle part ils ne permettent de brancher son propre ordinateur. Aussi, il y a une concentration incroyable de restaurants pizza-mexicain avec le même menu.

Potosí – Uyuni

Départ pour Uyuni afin d’aller voir les fameux Salars et Sud Lipez. À la gare de bus, on nous saute dessus pour nous vendre des places. On élimine ceux dont les bus ne sont pas encore arrivés, ceux qui nous promettent le voyage en 4h30 (au lieu de 6h) et nous dénichons un bus prêt à partir. Le bus n’est plus tout jeune, mais il y a assez de place pour les jambes. Les dossiers sont un peu défoncés, tout comme les passages en piste de terre. Nous traversons une zone aride aux reliefs incroyables.

Vue depuis le bus
Des couleurs incroyables

Une ville minière abandonnée

Potosí

Arrivée à 4h30 du matin. Le premier hôtel n’a pas de place, mais le second oui. Jolie ville coloniale perchée à 4100m, ce qui semble-t-il en fait la ville la plus haute du monde. Il y a des eaux thermales aux environs et décidons d’y aller. On nous conseille Miraflores et nous y allons en combi. C’est pas exactement ce à quoi on s’attendait. On débarque dans un village pas super joli, routes en terre, porcs qui déambulent dans les déchets. Les « établissements » n’ont pas d’enseignes et ressemblent à des entrepôts. On en déniche un qui a l’air plus propre que les autres et qui se résume à une vieille piscine sous un toit en tôle. Ce n’est qu’au retour que l’on apprend qu’il y a un lac naturel auquel on aurait pu aller en descendant plus tôt du bus.

Eau thermale
Potosí

Potosí

Coroico

Nous changeons d’hôtel pour un autre moins cher, propriété de 2 Français, un peu éloigné du centre, mais avec une vue de la vallée incroyable.

Vue depuis l'hôtel

Malheureusement, il pleut sans s’arrêter. Il y a plusieurs jolies promenades à faire aux alentours que nous ne ferons pas à cause de ça. C’est la saison des pluies qui nous avait plutôt épargné jusqu’à présent. Pour le repas du soir, un resto propose une fondue au fromage. C’est pas hyper concluant, mais ça change de la milanesa de carne.

La piscine

La Paz – Coroico

Lever aux aurores pour essayer de capter le lever du soleil sur La Paz. C’est un peu foutu because les nuages.

Vue générale de La Paz

Ensuite nous redescendons prendre un petit-déjeuner buffet avant de nous diriger vers le quartier d’où partent bus et combis vers Coroico. Dire que ça semble mal organisé serait en dessous de la réalité. Nous n’arrivons pas à trouver de bus et nous rabattons sur un combi. On nous donne les places de la première rangée qui ont plus d’espace pour les jambes (et ce n’est pas du luxe). Par contre, il faut attendre d’autres passagers pour remplir le combi avant de partir. On nous promet de partir dès qu’il y aura 5 passagers de plus.1 heure et demi plus tard, 2 bus sont déjà partis au coin de la rue et nous avons nos 5 passagers. Je suis obligé d’aller discuter avec la dame qui nous a vendu les billets et de hausser le ton pour que l’on parte. Encore de très beaux paysages en cours de route. Le soleil brille en arrivant, mais finit par se cacher. C’est une petite ville très reposante.

Route vers Coroico

La Paz

Journée consacrée à la visite de la capitale la plus haute du monde (3600m). C’est une vallée tapissée de constructions. La ville est beaucoup moins stressante que ce à quoi nous nous attendions. Il faut dire aussi que les Boliviens klaxonnent beaucoup moins au volant que les Péruviens qui ont toujours les mains sur l’avertisseur. Nous passons aussi par la rue des artisans. Nous achetons une flûte de Pan. Il y a beaucoup de fœtus de lama séchés en vente. Il paraît que le fait d’en enterrer un sous le porche de la maison que l’on fait construire porte chance (ou un truc comme ça). Il y a beaucoup d’articles en laine d’alpaga, mais un français qui tient une boutique nous prévient que la plupart des boutiques vendent du synthétique ou du mélange comme du 100% alpaga.

Plaza

Copacabana – La Paz

Première vraie expérience du transport Bolivien. En plus des combis (petites fourgonnettes) qui partent dès qu’elles sont remplies, il y a plusieurs bus (« classe touristique ») qui partent vers La Paz. Ils partent tous à 13h30. Ceux qui n’ont pas fait attention ont payé 30Bs, les autres 25. Le bus n’est pas encore là, on nous annonce un retard d’une demi-heure, puis d’une heure, puis de 2. En fait, les combis ne partent pas et aucun autre bus n’est parti. Il se trouve qu’il y a une semaine, un bus est tombé à l’eau lors de la traversée du lac et qu’ils sont en train de le repêcher. C’est finalement avec 5 heures de retard que nous partons, toujours avec Émilien avec qui nous faisons équipe depuis Puno. Nous arrivons à La Paz vers 22h30 sans avoir réservé d’hôtel. Nous essayons un premier hôtel, qui est complet, puis un deuxième, complet lui aussi avant d’arriver à l’hôtel Torino qui était très bien.

Isla del Sol jour 2

Nous allons vers le sud de l’île, en passant par Challa. Encore de très jolis paysages. C’est une île très tranquille. Nous nous entassons une fois de plus dans le bateau pour retourner à Copacabana. Souper dans un sympathique boui-boui.

Isla del Sol, partie sud

Bateau en roseaux

Isla del Sol jour 1

Nous nous entassons dans un bateau pour nous rendre dans la partie nord de l’île. Nous trouvons à nous loger rapidement. C’est bas de plafond et les lits sont raides, mais c’est propre. Nous déposons ce dont nous n’avons pas besoin pour la journée avant de partir en exploration. L’île est vraiment belle. Nous nous attendions à des rochers sacrés qui sortent plus de l’ordinaire.

Retrouvailles
Bhhhéééé
Isla del Sol
Encore Isla del Sol

Il y a des cochons en liberté et peu de chiens. Nous pique-niquons sous le rocher du Puma, qui parait-il ressemble à une tête de puma. Grosse fatigue, nous retournons faire une sieste avant de retourner faire des photos et déambuler près du port.

encore
Les nuages et montagnes du lac Titicaca

Soleil couchant

Copacabana

Petite ville bien tranquille au bord du lac Titicaca. Nous assistons en partie à la bénédiction de voiture. Il y a 3 voitures décorées de fleurs alignées devant l’église. Il y a une statue de la vierge posée sur la première. Des pétards sont allumés, du vin pétillant est versé sur les voitures.

Bénissage de voiture

Nous achetons les billets de bateau pour aller demain à l’Isla del Sol (île du soleil, lieu de naissance de la mythologie Inca).
En fin d’après-midi, nous montons en haut de la colline qui surplombe la ville. À cause des nuages, c’est encore loupé pour le coucher de soleil sur le lac Titicaca. Nous trouvons en haut une famille qui est venue de La Paz pour s’adresser à la vierge de Copacabana pour s’acheter une voiture et une maison. Sur un napperon, ils ont posé une petite voiture, une liasse de faux billets, une petite maison, de la coca, une chandelle et une statue de la vierge. Ils ont aussi amené pas mal de bière.

Église d'influence Maure
Baie de Copacabana

Achat de bouffe pour demain. Nous soupons avec les 3 filles suisses que l’on avait rencontré à Llahuar dans le cañon de Colca et Émilien, ainsi que 2 australiens. Le repas est bon, mais il a fallu l’attendre plus d’une heure et c’est cher par rapport aux autres restos de la ville.

Puno – Copacabana (Bolivie)


L’eau est revenue, mais l’eau chaude est très intermittente. Nous décidons de partir un jour plus tôt que prévu. Le passage de la frontière se fait sans aucun soucis. L’hôtel Sonia est très bien. Nous soupons dans un resto bien dégueu.

À la frontière bolivienne

Puno : Fête de la Virgen de la Candelaria

Puno : Fête de la Virgen de la Candelaria
Fête dans la ville, énormément de monde. Des Québécois de l’hôtel se sont fait voler leur appareil photo la veille. Il y a des parades partout. Dans l’après-midi, il n’y a plus d’eau en ville : plus d’eau à l’hôtel ni dans les restaurants et bars.

Fiesta de la virgen de la Candelaria
Fiesta
Avec des copains
Un petit tour
Et hop !
La statue qui évite les fils électriques

devant l'église

Visite des îles du lac Titicaca, jour 2

Petit-déjeuner à 6h15. Super bon. Nous nous préparons et attendons dans la boutique de notre hôte où une femme pleure et se lamente en quechua tandis que le père d’Anna-Maria lit dans les feuilles de coca et lui dit des trucs d’une voix neutre (toujours en quechua), le tout en présence d’autres membres de la famille impassibles. D’après ce que j’ai compris, pour lire dans les feuilles de coca, il faut les lancer et la façon dont elles retombent donne un message. Il faut les lancer souvent. Nous rejoignons ensuite le groupe au petit port où nous attend le bateau. La réunion avec le maire n’a visiblement pas résolu toutes les tensions sur l’île. Un bon groupe de villageois est en train de retenir le guide. Nous montons tranquillement dans le bateau. Ça commence à s’échauffer sur le ponton. Un villageois tombe à l’eau. Ils retiennent le guide en otage. Le capitaine profite d’un moment d’accalmie pour larguer les amarres. Nous partons sans le guide et allons l’attendre au port suivant. Au bout de 45 minutes, il arrive, accompagné de 2 habitantes de l’île. Il est trempé à cause de la pluie. Nous repartons vers Taquile. île bien jolie et qui n’a pas l’air de connaître les mêmes tensions que Amantani. Nous rentrons à Puno où commencent les fêtes de la Virgen de la Candelaria. Fanfares et défilés dans les rues.

Taquile