Lever à 5 h. Nous partons de bonne heure, évitant ainsi le soleil pour la dernière montée. Nous laissons les mules et notre muletier à Cachora. Les taxis nous mènent au bord de la route où nous attendons qu’un bus veuille bien s’arrêter. Celui qui s’arrête pour nous est une poubelle. Les passagers jettent leurs détritus dans l’allée ou par la fenêtre. Il y a toutes sortes de bouteilles remplies de jus de pommes dans le couloir, mais ce n’est probablement pas du jus de pommes. Comme c’est un bus qui s’est arrêté pour nous, forcément il s’arrête souvent. De nombreux vendeurs ambulants montent et les passagers achètent de la bouffe, ce qui ajoute d’autres déchets. Nous arrivons cependant à bon port et aucun des autres passagers ne s’est plaint de l’odeur des randonneurs dont certains ne se sont pas lavés depuis 5 jours (non, ce n’est pas nous, on a pris la douche froide le 2eme soir). Arrivés à l’hôtel, il nous faut attendre 1 heure que le réservoir d’eau se remplisse avant de prendre une douche (normalement elle était chaude, mais j’ai dû changer de douche en cours de savonnage, because l’eau sortait toute froide…)
Bilan : Nous sommes enchantés d’avoir fait ce trek, même s’il est très demandant. Comme beaucoup de ruines Inca, ce n’est pas tant l’architecture que l’environnement dans lequel se situent les ruines qui est beau. Nous sommes heureux également d’avoir visité ces ruines avant que le gouvernement Péruvien n’en fasse un autre Machu Picchu.
Lever sous la pluie. C’est le grand jour! Il nous reste 3 km pour accéder aux ruines, par contre c’est loin d’être plat.
La végétation a changé, elle est épaisse, c’est la jungle qui recouvre tout en peu de temps. La cité a été abandonnée par ses habitants pendant la conquête espagnole pour se réfugier vers Vilcabamba et ce n’est qu’après qu’elle a été « découverte ».
Les terrasses sur des surfaces vraiment pentues sont frappantes. Nous avions le site pour nous tous seuls, nous n’avons rencontré qu’un groupe de 3 personnes de toute la journée.
Samana Wasi (2300m) – rio Apurímac (1500m) – Marampata (2900m) 12.5 km
Randonnée éprouvante aujourd’hui, beaucoup de dénivelés. À mesure que nous descendons vers la rivière, la chaleur se fait humide. Nous trouvons des arbres fruitiers tropicaux comme des manguiers, les moustiques se font aussi plus présents. Écran solaire et répulsif obligatoires!
Les mules portent les tentes, le gaz, la vaisselle et nos affaires, sauf ce dont on a besoin lors de la marche, car elles ne sont pas souvent avec nous. Il n’y a pas beaucoup de monde sur le chemin. Nous croisons un français qui revient de Choquequirao. Il y a été tout seul, en portant sa tente et sa nourriture. Heureusement qu’il est facile de trouver de l’eau dans les camps que l’on peut désinfecter avec des pastilles.
Après la traversée de la rivière commence la dure montée jusqu’au camp de Marampata. Il y a une douche à eau froide et pommeau de douche en bouteille de plastique, des poules avec leurs poussins et quelques familles y vivent.
On peut y acheter de tout. Tout arrive à dos de mules.
Prologue:
Au début, nous voulions aller au Machu Picchu, mais plus nous nous informions, plus nous trouvions des choses qui nous déplaisaient : un prix d’entrée de plus de 120 soles (équivalent à 6 nuits d’hôtel !), le train pour y aller qui appartient à des anglais (bénéfice minime pour les péruviens) et dont le rapport qualité/prix est plus que médiocre et enfin devoir se dépêcher pour être parmi les 400 qui pourront grimper sur le Wayna Picchu. La route alternative qui évite le train est problématique en cette saison des pluies, à cause des éboulements sur les routes. Bref, le Machu Picchu frise l’arnaque à touristes et nous avons décidé de faire une croix dessus.
Lors de notre étape à Nasca, nous avions entendu parler des ruines de Choquequirao qui ne sont accessible qu’à pied. Certains les décrivent comme le nouveau Machu Picchu. Le frère du proprio de l’hôtel est guide et nous propose de nous y emmener. Les agences de Cusco proposent de le faire en 4 jour/3nuits, mais ça ne laisse que quelques heures sur le site après une montée éprouvante. Nous allons le faire en 5 jours pour passer le 3eme jour en entier sur le site. D’autres Français de l’hôtel vont se joindre à nous, ce qui permet de faire baisser le prix individuel. Au total nous serons 5 visiteurs, 1 guide, 1 aide cuisinier, un muletier et 3 mules.
Pour accéder aux ruines, il faut traverser le canyon de la rivière Apurímac. On part d’une altitude de 2900m, pour rejoindre la rivière à 1500m puis on remonte jusqu’aux ruines sises à un peu plus de 3000m d’altitude, le tout en 30 km. Pour le retour, c’est la même chose en sens inverse.
Départ à 5h30 de l’hôtel pour le terminal terrestre ou nous prenons le bus de 6 heures qui nous dépose au bord de la route qui mène à Cachora. De là, nous prenons 2 taxis, des Toyota qui avaient déjà bien roulé et qui descendent la route en terre à toute allure. Nous frôlons les chiens et le bétail qui sont sur la route. Il est presque midi lorsque nous arrivons à Cachora où nous rencontrons notre muletier avant de manger.
Départ sous la pluie. Le début est relativement plat. Notre guide nous montre les plantes.
Après le mirador de Capuliyoc, nous commençons la descente, les mules nous rejoignent et nous nous installons au camp de Samana Wasi à 2300m d’altitude. Normalement, on aurait dû camper plus bas, mais la fille de l’expédition était un peu malade. Finalement, c’est mieux parce que plus bas, il y a des moustiques. Par contre, les installations sanitaires ici sont vraiment rudimentaires. Excellent repas au milieu des Andes majestueuses.
Cusco est une ville relativement agréable. D’après le Lonely, c’est la ville d’Amérique du Sud qui est continuellement habitée depuis le plus longtemps.
5.5km, dont la moitié sur du plat. Dénivelé: 1000m, 2h40.
Lever à 5h20, départ à 5h40.
La montée est difficile, heureusement le soleil ne tape pas encore. Des touristes perchés sur des mules nous dépassent.
Nous croisons des locaux qui descendent avec des mules chargées de tôle ondulée et diverses provisions. Arrivée à la Plaza de Armas à 8h20, juste le temps de prendre le petit-déjeuner chez Pachamama et d’attraper le bus de 9h. Nous achetons les 2 dernières places assises qui se trouvent au fond du car. Les Péruviens sont déjà entassés dans le couloir, la traversée est difficile. Nous repassons devant Cruz del Condor qui est dans les nuages, pas un oiseau à l’horizon. Pause pipi à Chivay où il y a 2 tarifs pour les toilettes : 30 centimes pour les urinoirs (pas de papier) et 50 centimes pour avoir un peu de papier. Beaucoup de personnes ont descendu et nous repartons un peu allégés. Ils nous passent un chef-d’œuvre : Predator. Ensuite, nous avons eu droit à 45 minutes du menu du DVD, horrible.
Super petit-déjeuner : crêpes cuites au feu de bois, confiture, maté de coca.
C’est avec regret que nous quittons Llahuar Lodge, endroit magnifique et personnes gentilles et accueillantes. C’est parti pour une dure journée de marche. Nous rencontrons un habitant de Llatica avec qui nous discutons. Il nous apprend que l’activité principale ici est la récolte des cochenilles et qu’elles se vendent plus de 400 soles le kilo.
Nous avions sous-estimé la montée, il est clair que l’on ne pourra pas aller voir les chutes d’eau et être à Sangalle avant la nuit. Nous décidons donc de ne pas passer par Furé. Les paysages sont de toute beauté. Après 9km de marche et 900m de montée, nous retrouvons les Français en train de se cuire des pâtes. Ils ont pris le chemin direct. Nous nous reposons un peu avant de repartir. Le chemin est relativement plat jusqu’à Malata où nous allons manger.
Ensuite, c’est la descente vers Sangalle. Quelques gouttes commencent à tomber. À Sangalle, il se met à pleuvoir sérieusement et nous ne savons pas vraiment où aller, il y a 4 ou 5 endroits où l’on peut dormir et nous ne savons pas lequel prendre. Nous allons finalement à El Eden qui est le plus proche. Son seul point positif est la douche chaude. Sinon l’accueil est horrible et la bouffe est la pire que l’on ait eu depuis le début de notre voyage.
Llatica, Malata et Sangalle ne sont pas accessibles en voiture. Une route en poussière vient d’être construite à quelques centaines de mètres de Llahuar. Les gens se déplacent à pied, avec des ânes ou des mules pour porter. Autant dire qu’ils tiennent la forme! Nous pensions trouver plus de potagers et de poulaillers.
À Arequipa, il y a plus d’agences de tourisme qui proposent des treks dans le Cañon que de touristes. La pression est donc énorme pour rendre le Cañon plus accessible et cela risque de perturber la vie de ses habitants. Il y a déjà des familles qui se font la guerre pour que les touristes aillent chez eux. Les autres n’en retirent aucun bénéfice et ce n’est pas le boleto turistico (une arnaque officielle) qui va les aider. On voit clairement la différence entre Llahuar qui n’est pas sur le circuit régulier des agences et Sangalle qui est déjà pourri par le tourisme.
Lever à 2h40 du matin, nous fermons les sacs, laissons les gros bagages à la réception de l’hôtel qui va nous les garder. Le minibus arrive à 3h10, il y a 4 Anglaises et 3 guides. Nous n’avons pris que le transport avec le tour parce que nous avons trouvé l’option plus pratique et pas tellement plus chère que le colectivo. Par contre, nous voulions marcher librement dans le canyon. La route zigzague pas mal. Nous montons et dépassons allègrement les 4800m d’altitude. Le Mont-Blanc, à côté, c’est de la copie de grand sommet. À 7h, nous atteignons Chivay pour le petit-déjeuner avec maté de coca. Nous poursuivons et nous nous arrêtons observer quelques condors au loin. En hommage à une vieille blague, je nomme les 2 premiers volatiles aperçus Lelit et Lhôtel.
Nous poursuivons la route jusqu’à Cruz del Condor où il y a beaucoup plus de touristes que de zoziaux.
Nous arrivons finalement à Cabanaconde (3300m) à 9h45. Nous débarquons à 10h chez Pachamama et ils sont capables de nous faire un bon plat de pâtes en quelques minutes. On nous y donne d’excellents conseils sur l’itinéraire ainsi qu’un plan du canyon. À 10h30 et sous un soleil qui commence à taper, nous amorçons notre descente.
Le sentier est très rocailleux, nous ressentons les sensations du Camino, sauf que nous n’avons jamais eu une telle descente! (1200m). Avec la quantité de touristes à la Cruz, nous redoutions la foule. En fait, nous n’avons croisé personne en chemin. Paysages sauvages et magnifiques, généralement aride avec des îlots de verdure.
Arrivée à Llahuar Lodge à 14h45. Nous avons mis 4h15 sans trop nous presser. Il était temps d’arriver, la dernière partie du chemin est une route de poussière et le soleil tape dur. Nous sommes arrivés à un petit paradis situé au croisement de 2 rivières au fond du canyon, avec une vue magnifique et des piscines d’eau thermale.
Le logement est rustique mais bien. Nous déposons nos affaires et enfilons nos maillots. Pour le moment nous sommes les seuls. L’eau est bien chaude. Quel plaisir d’avoir de l’eau chaude sans avoir à penser à la note d’électricité! Au bout d’une heure et demie, un groupe de 4 Français arrive, suivi de 3 filles Suisses. Abel, le jeune garçon qui tient l’établissement avec sa cousine va nous pêcher des truites pour le souper. Repas du soir à la bougie en bonne compagnie.
En discutant avec nos hôtes, nous apprenons que le tas de vieux vêtements laissés à l’abandon de l’autre côté de la rivière était un cadeau de Noël venant de je ne sais quelle organisme pour le village, mais les habitants n’en voulaient pas. Il faut dire qu’il n’y a pas que du beau. En fait, ce n’est jamais une bonne idée d’envoyer ses vieux vêtements dans des pays plus pauvres. Soit ils pourrissent l’environnement de pays qui n’ont vraiment pas besoin de ça ou bien ils font une concurrence déloyale aux artisans locaux qui fabriquent vêtements et chaussures, les privant de revenus et rendant tout le monde dépendant de produits occidentaux. Bref, c’est juste une façon facile de se donner bonne conscience en jetant des vêtements que l’on a acheté sans en avoir besoin.
Après une telle journée, la fatigue nous rattrape vite. Et c’est un peu coupés du monde que nous nous endormons.
Nous avons pris le bus de nuit entre Nasca et Arequipa, super confortable. Le proprio de l’hôtel nous avait recommandé Cial qui est moins cher que Cruz del Sur.
Nous visitons le centre historique de cette ville, la deuxième en importance au Pérou.
Visite du musée des Santos Andinos, 15 soles pour les étrangers, beaucoup moins pour les péruviens. Assez intéressant, explique les rituels pour appaiser les volcans andins.
J’ai pris un mate de coca, bof, c’est comme de la tisane.
Nous avons pris un tour organisé pour aller voir ces fameux dessins. En fait, on aurait mieux fait de se prendre un taxi, ça nous aurait couté bien moins cher.
2 heures de bus. Comme il n’y a pas de “clase ejecutiva”, que mes fémurs ne sont pas pliables et que la dame qui chante toute seule devant moi a incliné son siège, je n’ai pas besoin de ceinture de sécurité, je tiens tout seul! En plus, mes genoux doivent imprimer une sacré courbure à son dossier.
Le proprio de l’hôtel nous attend au terminus de bus. Nous achetons le billet pour aller en bus de nuit à Arequipa le lendemain soir.
La ville n’est pas plus intéressante que ça. On est encore dans le désert, il ne pleut que 5 min certaines années.
Demain, nous verrons les fameuses lignes de Nasca.
Départ le matin pour 5 h de bus. On a raté de peu le bus direct Lima-Ica, alors on prend celui qui s’arrête tout le temps pour prendre des gens au bord de la route. Nos sièges sont en “clase ejecutiva”, c’est-à-dire qu’il y a un peu plus de place pour les jambes. Au moins 3 personnes, (y compris celui qui nous a vendu les billets de bus) nous ont dit de garder notre bagage à main sur les genous pour éviter les vols. Effectivement, tout le monde dans le bus cramponne son bagage. Nous comprenons mieux pourquoi Lima est si peu verte. La région est très aride! Il y a beaucoup d’habitations le long de la Panaméricaine et nous nous demandons de quoi les gens peuvent vivre ici.
De Ica, nous prenons un taxi pour l’oasis de Huacachina qui est un station balnéaire construite à l’époque pour l’élite péruvienne. Les vieilles batisses donnent un charme désuet à cette oasis entourée par les dunes.
Le surf et les glissades sur le sable sont populaires ici. Cependant, l’activité principale est d’aller faire le fous à bord de buggies pétaradants. Nous préférons grimper sur une dune pour y contempler le coucher du soleil.
Salimos de Lima en la mañana por 5 horas de bus. Perdimos de poco el bus directo Lima-Ica, entonces tomamos el que se para siempre para llevar a la gente al bordo de la caretera. Nuestros asientos son de “clase ejecutiva”, es decir que hay más espacio para las piernas. Por lo menos 3 personas, (incluyendo el que nos viendió los billetes de bus) nos recomendarón de gardar el equipaje de mano con nosotros para evitar los robos. De verdad, todos los pasajeros grapan sus equipajes. Comprendemos por qué Lima no tiene vegetación. Este región es muy árida! Hay muchas casas al lado de la ruta panamericana.
Desde Ica, tomamos un taxi para el oasis de Huacachina, una estación balnearia construida en la época para la élita peruana. Las casas antiguas dan un encanto anticuado a este oasis rodeado de dunas.
El surf y desglisarse sobre el arena es muy popular aquí. Sin embargo, la actividad principale es dar una vuelta como locos en buggies ruidosos. Preferemos subir sobre las dunas para admirar la puesta de sol.
Miraflores est un quartier chic/gringo de Lima. Nous allons au Loki Hostel qui est très gringo, on nous met même des bracelets, comme dans un tout inclus. Nous nous promenons dans le quartier qui semble plutôt calme puis nous nous dirigeons vers la plage. Il y a beaucoup de surfeurs qui profitent des vagues du pacifique.
Le soir, nous retrouvons Tatiana, une ancienne collègue péruvienne de F. lorsqu’il travaillait à Vancouver. Elle revient à Lima après avoir passé 2 ans là-bas. Nous prenons un Pisco Sour qui est le cocktail national qui ressemble un peu à un vodka citron, sauf qu’ils y mettent du blanc d’oeufs.
Miraflores es un barrio chic/gringo de Lima. Nos quedamos en el muy gringo Loki Hostel, tenemos que llevar braceletes, como si fueramos en un todo-incluido. Andamos en el barrio que parece muy tranquilo hasta la playa. Hay mucha surfistas que disfrutan de las olas del pacifico.
En la noche, encontramos a Tatiana, una ex-collega peruana de F. cuando trabajaba en Vancouver. Regressa a Lima después de 2 años alla. Tomamos un Pisco Sour que es el cocktail nacional. Parece un poco como vodka con limón salvo que ponen claro de huevo adentro.
Après un réveil tardif (beaucoup d’avion, arrivée tardive…) et le petit déj, nous prenons le combi (bus) pour le centre ville.
Les habitations ressemblent beaucoup à ce que l’on peut trouver au Mexique et à certains moment, on ne pourrait pas dire si l’on est au Mexique ou au Pérou. La ville est bruyante. Il n’y a pas beaucoup de végétation, même les collines alentour sont nues.
Ceviche de mérou au menu du midi.
Visite de l’église San Francisco et de ses catacombes.
Puis on prend un bus pour monter au sommet de la colline où l’on a une vue sur Lima. La ville est vraiment gigantesque, mais toute grise sous son nuage de pollution.
Nos despertamos tarde (después de un largo viaje en avión, llegamos en la noche), desayuno y después fuimos en combi para el centro de Lima.
Las casas están son parecidas a las que se encuentran en México. A veces, no se sabe si estamos en México o en Perú. La ciudad es ruidosa, no hay mucha vegetación y los cerros alrededor son gris ya que estamos en un desierto.
Ceviche de mero para comer.
Visita de l’iglesia San Francisco y de sus catacumbas.
Después, tomamos un bus para subir sobre el cerro de donde se ve toda la cuidad. Es una ciudad gigantesca, pero completament gris bajo su nube de contaminación.
Encore un voyage sans tracas. Arturo nous a retrouvé avec son père à l’aéroport. Il est tard, mais nous apprécions quand même les 20 degrés à la sortie de l’avion.Un viaje sin problema. Arturo y su padre nos recogieron en el aeropuerto. Es tarde, pero disfrutamos los 20 grados al salir del avión.