Kumano Kodo jour 4 – Koguchi – NachiSan – 15km

Dernière étape de notre Kumano. Bus pris aux aurores pour rejoindre Koguchi (très peu d’options de logement, beaucoup d’autres pélerins prennent le même bus).

Belle journée pour marcher. Le chemin est agréable, même si la première moitiée monte pas mal.

Arrivée à Nachi.

Puis bus bondé jusqu’à Nachikatsuura où nous avions réservé dans un hotel typique, figé dans le temps. À l’entrée, il y a des étagères pour laisser les chaussures. Notre étagère est facile à trouver, c’est la seule en caractères romains. Nous avions choisi cet hôtel aussi parce qu’il nous donne accès aux Onsens de l’hôtel Urashima, dont le fameux dans la fausse grotte avec vue sur la mer.

Kumano Kodo jour 3 – Hongu – 4km

Jour de repos. La veille nous avait surpris par sa difficulté et nous n’avions pas pu visiter le Hongu Taisha. Nous avions le choix entre une rando dans les bois, avec un bus à prendre obligatoirement à 16h à la fin, ou profiter de cette ville d’Onsens. Le choix a été vite fait.

Après avoir profité de l’Onsen dans la rivière, nous prenons le bus pour le temple.

Ensuite, petite marche de 4,2km, bonne grimpette jusqu’à Yunomine Onsen, un des premiers Onsen. On y cuit des oeufs dans la rivière.

Kumano Kodo jour 2 – Chikatsuyu – Hongu Taisha – 26km

Deuxième jour démarré sous la pluie.

Il y a beaucoup de dénivelé, 1200m d’ascension et 1400m de descente. Ce qui fait qu’on arrive épuisés à Honhu Taisha, le temple principal du Kumano Kodo. On a juste assez d’énergie pour faire les papiers du programme de pélerinage double (le Kumano Kodo et les Chemins de Compostelle sont les 2 seuls itinéraires de pélerinage patrimoine mondial de l’Unesco et ont un partenariat).

Après avoir présenté une crédentiale complétée du Camino et notre crédentiale du Kumano, nous voilà officiellement Dual Pilgrim.

On prend un bus pour nous amener à notre hébergement traditionnel. On profite de l’Onsen dans la rivière et un excellent souper nous est préparé.

Kumano Kodo jour 1 – Takijiri-Oji – Chikatsuyu – 15km

Il y avait du monde au bus tôt ce matin, mais aucun soucis, le bus qui arrive est grand. Nous allons commencer à Takijiri-Oji.

Après une brève visite au centre d’interprétation, et l’achat d’un baton de marche en bambou à 500 Yen, nous voilà partis, avec une montée raide.

Le chemin est parfaitement indiqué, aucun moyen de se perdre.

On rencontre énormément d’éléments religieux en chemin.

Arrivée à Chikatsuyu juste avant la pluie. Nous avons une petite maison pour nous tous seuls, au milieu des rizières.

San Pedro de Rozados – Salamanca – jour 14 – 24km

Dernière étape de mon camino 2019.

Salamanca est une ville magnifique.

Quelques stats:

509km en 14j de marche.

2.5 jours de pluie

6 étapes de plus de 40 km

40km en sandales Crocs Swiftwater mesh. J’en aurais fait plus s’il n’y avait pas les autres chaussures lourdes à porter. Je crois que ça va être mes prochaines chaussures de randonnée. À continuer de tester…

2 ampoules. 1 bizarre le deuxième jour mais qui n’a pas gêné. Une deuxième au talon après 11km en Crocs, percée le soir et oubliée.

Fuenteroble de salvaterria – San Pedro de Rozados – jour 13 – 29km

Café matinal pris en compagnie du padre Blas. J’ai fait de belles rencontres avec les hommes qui vivent temporairement ici pour aider Blas. Une belle ambiance.

La météo annonçait un risque de pluie qui ne s’est pas matérialisé. Petite étape, sinon c’était une étape de 52km pour Salamanque.

Passage par le plus haut point du parcours, pico de la dueña 1151.

Aldeanueva del camino – Fuenterroble de Salvaterria – jour 12 – 43km

Pluie et vent prévus.

Les 10 premiers km dans un air humide. Puis pluie juste à l’entrée de Baños de Montemayor. Je m’arrête dans un café et je range mes chaussures dans le sac à dos et sors mes sandales. 34km en short et sandales et les pieds vont super bien.

Adieu Extremadure, Bonjour Castille et Léon.

Encore beaucoup de bornes de distances romaines sur le tracé historique de la via de la plata.

Arrivée à l’auberge paroissiale du padre Blas qui héberge les pèlerins depuis plus de vingt ans et qui a fait beaucoup pour la via de la plata.

Alcuéscar – Cáceres – jour 8 – 37km

Nuit fraîche mais sans problème.

Journée en deux temps.

Beaucoup de pluie le matin. J’ai fait l’erreur de ne pas appliquer mon plan B, à savoir short et sandales. Pantalon et chaussures bien au sec dans le sac. Au bout de 30 minutes, le pantalon colle aux jambes, au bout de 2h, les chaussettes sont bonnes à essorer lol.

Arrivé au km 26, Valdesvalor avec son auberge, pluie torrentielle, je m’arrête auj’hésite à continuer ou pas. Le temps d’un café, le soleil sort, le ciel est bleu et le vent sèche rapidement. Je rajoute un 11km facile pour terminer l’étape. Je laisse là-bas mes compagnons, notamment Maxim qui m’avait rejoint au café.

Je quitte les chaussures qui font floc floc pour mes sandales. Quel bonheur! Les semelles et chaussettes accrochées au sac et les chaussures aux mains pour sécher je repars léger, profitant du soleil.

Tout est presque sec en arrivant.

Arrêt au supermarché, un bénévole qui était là pour une banque alimentaire reconnaît le pèlerin et vient très gentiment me parler, me donner des infos et s’assurer que tout va bien. Il en est à 27 caminos. Vraiment un très gentil monsieur, une autre belle rencontre du camino.

Ce soir, luxe d’une chambre privée avec chauffage.

Zafra – Torremejia – jour 5 – 48km

Journée agréable, sans vent, entre oliviers et vignes.

Puis 27 km de voie romaine, tout droit, tout droit, au milieu de nulle part.

Arrivée à Torremejia décevante, c’est vraiment pas beau. Les auberges de pèlerin sont fermées. Heureusement il y a l’hostal qui offre des chambres individuelles.

La fin de parcours a été un peu éprouvante, surtout le km supplémentaire pour faire le tour des auberges fermées ?. Promis je vais réduire un peu les distances.

Almaden de la plata – Monesterio – jour 3 – 36 km

Étape agricole, au milieu des cochons et des vaches. Festival de la barrière à ouvrir et refermer derrière soi.

Quasiment pas de route. Juste la nature. Par contre une bruine/légère pluie tout le long.

Même l’entrée vers Monesterio, coincé entre l’autoroute et la nationale arrive à être agréable.

Début de douleur devant le tibia droit, semblable à celle qui avait pourri mon dernier camino. 20 minutes de pause café et tout rentre dans l’ordre.

L’auberge prévue était fermée, tourné un peu dans le village pour trouver l’auberge municipale où j’ai une chambre pour moi tout seul.

Séville – Castilblanco de los Arroyos – jour 1 – 41km

Départ à 8h15 de l’hôtel Simon

La sortie de Séville n’est pas très jolie.

Changement après Santiponce. Long chemin rectiligne champêtre.

Après Guillena, paysage méditerranéen, une quinzaine de km au milieu de nulle part.

Comme prévu, l’auberge municipale est fermée, mais il y a d’autres options. J’essaie une première casa rural, mais personne ne répond. Finalement je vais à la casa Salvadora. Très bon accueil, très propre.

C’est là que je rencontre les premiers pèlerins du chemin. Eux ont fait l’étape de Guillena.