Nous partons avec Émilien, notre compagnon de tente lors du trek de Choquequirao. Voyage en collectivo jusqu’au village de Pisac. Nous traversons le marché artisanal pour nous rendre au chemin qui mène aux ruines qui surplombent le village. À l’entrée du site, on nous demande nos boletos turisticos (un billet très cher qui permet de visiter plusieurs sites). Bien sûr, on n’a pas ça. Ils nous disent que c’est obligatoire (alors que ça ne l’est pas) mais qu’ils vont nous faire une fleur en ne nous faisant payer que le prix pour les péruviens à 40 soles. En fait, 40 soles, c’est le prix pour les étrangers. Par contre, ils nous disent qu’ils n’ont pas de billets d’entrée disponibles et nous demandent de laisser 40 soles et de payer les 40 soles restantes à la sortie. Bien sûr, ça sent l’arnaque puisque c’est quand même étonnant que la guitoune d’entrée à un site ne soit pas pourvue de billets, mais comme pour le moment ça nous fait payer moitié prix, nous acceptons. C’est encore une bonne montée pour arriver aux ruines qui surplombent l’entrée de la vallée sacrée des Incas.
Ce qu’il y a de bien aussi avec ce site, c’est qu’il a plusieurs entrées et nous ressortons par celle du milieu où personne ne nous demande rien. Nous attendons un taxi patiemment au bord de la route pour nous ramener au village (la route est pleine de zigzags pour redescendre tout ce que nous avons monté et il est midi passé). Un taxi s’arrête. Il y a déjà du monde et plein de trucs dans le coffre. Une femme en habit traditionnel quitte sa place à l’avant du taxi pour s’installer dans le coffre et une autre passagère à l’arrière fait de même avant que nous ayons pu dire quoi que ce soit. Le chauffeur nous explique que c’est une vendeuse du site qu’il va déposer dans pas longtemps. Il nous fait un bon prix, nous nous entassons dans le taxi. Il y a aussi une femme avec un bébé dans les bras à l’arrière. Assez rapidement, le taxi s’arrête pour déposer les 2 femmes du coffre. Lorsqu’il s’arrête pour déposer la femme avec le bébé, il y a des gens sur le bord de la route qui font signe au taxi. Ils s’approchent, mais finissent par reculer lorsqu’ils nous voient. Il a fallu dire au taxi que ça nous dérangeait pas qu’il fasse monter d’autres passagers pour qu’il leur fasse signe. Un est monté à l’arrière et 2 dans le coffre. Dans une ville il ne faut pas accepter de faire monter d’autres passagers, mais à la campagne, c’est normal. Nous sommes contents, au final, nous aurons payé la moitié du prix d’entrée du site par contre les gardiens en bas auront probablement mis l’argent directement dans leurs poches.
À l’hôtel le soir, nous nous préparons un souper avec Émilien.