Nous avons hésité entre prendre un tour organisé ou faire les visites nous-même et avons finalement opté pour le tour. Il y avait des hésitations dans le prix du tour, parce qu’il semblerait que les habitants d’Amantani aient augmenté leurs tarifs.
Départ prévu à 7h40, en fait 8h10. Le minibus il n’y en a pas. La jeune fille de l’agence qui est venue nous chercher à l’hôtel appelle un taxi. Nous montons à 6 dans le taxi (2 à l’avant, l’un sur les genoux de l’autre, 3 à l’arrière et la fille de l’agence dans le coffre), pour un occidental, ça peut paraître bizarre, mais c’est assez normal ici.
Au bout d’une demi-heure de bateau, nous arrivons aux îles flottantes des Uros, construites en roseaux. C’est intéressant pour voir comment ces îles sont construites. Par contre, pour l’authenticité, c’est foutu. Sur chaque île, les femmes en costumes traditionnels dansent à l’approche des bateaux pour les inciter à faire débarquer les touristes sur leur île. Dès que nous débarquons sur l’une des îles, une petite grand-mère se met à moudre du grain avec une pierre tout en faisant la manche et s’est arrêtée de moudre dès que nous avons commencé à rejoindre le bateau. Ceux qui le veulent peuvent aller sur l’île suivante en bateau en roseau et bouteilles d’eau contre 10 ou 15 soles selon le modèle de bateau. Arrêt sur une île voisine qui vend de la bouffe.
Ensuite, c’est parti pour 3 heures de bateau direction Amantani. Lorsque nous sommes bien éloignés des côtes et des autres bateaux, le moteur se met à fumer. C’est le guide qui prévient le capitaine qui arrête le moteur. Il y verse de l’eau pour le refroidir. Après quelques essais infructueux, le moteur repart et nous continuons notre route. L’arrivée sur Amantani est bizarre puisqu’un groupe de villageois attend le guide de pied ferme pour protester. Ils veulent une meilleure rotation des familles qui accueillent les touristes. Le guide les calme en leur promettant d’aller voir le maire cet après-midi.
C’est Anna-Maria qui nous reçoit chez elle. C’est rustique, mais propre. Les portes sont vraiment basses. Les murs sont en adobe, les toits en tôle ondulée, isolés avec du foin, du coup ça sent drôlement bon dans la chambre. Le repas est préparé au feu, dans des pots en terre, sans électricité ni eau courante. Délicieux.
Ensuite nous retrouvons le groupe sur la place du village pour monter au Pacha-Tata, l’un des 2 sommets de l’île. Vue époustouflante. Retour pour le souper, puis fête avant de dormir en écoutant la pluie battante frapper le toit.
on dirait les frères Dupont et Dupond!! ahaahah j’ai trop rit, et j’en rit encore….merci les gars!
hahaha