Nous prenons le métro pour aller à l’aquarium. Évidemment, il y a plein de monde, mais c’est vraiment un bel aquarium.
En sortant, il pleut, mais nous allons quand même dans le parc adjacent prendre nos premières photos de cerisiers en fleurs. Les journaux canadiens disaient que la saison des cerisiers en fleur à Tokyo était bien avancée et nous avions peur de rater la saison.
Retour dans les rues commerçantes du centre pour manger. Toujours pareil, on paye et on choisit son repas à la machine, puis on donne le ticket à la serveuse.
Visite du château d’Osaka.
Au final, les jardins autour du château et l’extérieur du château sont bien plus beaux que l’intérieur. Retour au centre et repas du soir dans un vrai resto où l’on retire ses chaussures à l’entrée. On est supposé les mettre dans des petits casiers en bois, mais mes chaussures n’y rentraient pas, alors ils les ont laissé dehors.
On quitte l’île d’Okinawa pour Honshu, l’île principale du Japon.
Ce voyage en avion nous aura permis de constater que tout n’est pas toujours bien organisé ici. Quand un grain de sable arrive, c’est la folie. Enregistrement, contrôle de sécurité sans aucun problème. Il est bientôt l’heure d’embarquer. Le 747 d’à côté fini de se remplir, mais les hôtesses n’annoncent pas notre embarquement. Quinze minutes passent, le 747 n’est pas encore parti et toujours pas d’annonce d’embarquement pour nous. Des gardes de sécurité apparaissent et nous disent qu’ils évacuent le terminal parce qu’un objet coupant a été retrouvé. Et c’est là que la folie commence. Les affichages nous disent toujours que nous allons embarquer très bientôt. Sortis du terminal, nous trouvons des employés qui parlent dans des mégaphones sans s’arrêter. Ils sont même 2 l’un à côté de l’autre à parler en même temps et uniquement en japonais. Les panneaux d’affichage bilingues continuent de dire que tout va bien. On en a pour 2h30 d’attente dans la pagaille à la recherche d’info. Ils ont fait débarquer les passagers du 747. Lorsque l’on peut de nouveau passer le contrôle de sécurité, c’est encore la pagaille, nos vols ont disparu des panneaux d’affichage.
Arrivée sans encombres sur l’île artificielle de l’aéroport du Kansai, mais ça nous a pris la journée.
Malgré la nuit et la pluie qui commence à tomber, notre GPS nous conduit directement de la gare à l’hôtel, le temps de poser les sacs et de repartir manger. Il y a plein de monde dehors.
Nous commandons nos soupes à la machine distributrice et donnons nos tickets à la serveuse.
Le bateau part à 14h et le soleil est de la partie, ce qui nous laisse le temps de se balader. On range les affaires, dernier coup d’oeil à la chambre…
Nous croisons un groupe de touristes nippons dont le guide ressemble furieusement au maître Keisuke Miyagi du film Karate Kid, ce qui est possible, puisque l’acteur est originaire d’Okinawa.
Lors du départ, une surprise nous attend. Des gens se sont rassemblés sur le quai, ils ont mis des rubans au bateau et la musique de “ce n’est qu’un au revoir” s’est mise à jouer. C’était probablement pas pour nous, mais nous avons apprécié le kitsch.
De retour à Naha, nous avons posé nos affaires à l’hôtel, puis promenade.
Le jour se lève sous de meilleurs hospices. Le soleil se montre. À 8 heures, les haut parleurs du village achèvent de nous réveiller, on ne comprend rien à ce qu’ils disent, mais tant qu’on ne reconnaît pas le mot « tsunami », ça va. Petit tour à l’épicerie du village qui vend de délicieuses boulettes de riz entourées d’une feuille d’algue et fourrées de thon mayo ou de bœuf-fromage pour le petit-déj.
Nous montons ensuite vers un des observatoires de l’île. L’archipel est vraiment beau.
Tentative de plage l’après-midi. Tartinage de crème solaire, mais il fait trop froid pour retirer le tee-shirt. Même c’est limite.
Retour à la chambre pour la lessive. L’un des avantages de voyager léger, c’est que ça fait moins à porter et ça prend moins de place. L’inconvénient c’est qu’il faut laver plus souvent. Mon tee-shirt bleu en coton est en bout de course, achevé par la crème solaire. Nous fonctionnons avec 3 ensembles de sous-vêtements/tee-shirts, 2 pantalons, 1 polaire et un coupe-vent. Dans le sac, chaque ensemble est regroupé dans un sac ziplock. On les retrouve plus facilement.
On prend le ferry de 10h pour l’île de Zamami située à une trentaine de kilomètres au large de Naha (Okinawa). Nous essuyons un orage pendant la traversée et abordons sous une pluie battante. Ça nous rappelle notre expérience de Manzanillo au Costa-Rica, notre dernière tentative pluvieuse de plage exotique et isolée.
Nous profitons d’une éclaircie l’après-midi pour visiter. Première constatation : le vent est trop froid pour laisser tomber le tee-shirt. Deuxième constation : l’eau est glacée, j’ai encore trimbalé le masque et le tuba pour rien :-(. Et c’est dommage, les Kerama sont réputées pour la plongée et les eaux turquoises y sont cristallines.
Le décalage horaire se fait sentir, on est réveillés à 2h du matin, mais on arrive à se rendormir.
Petit déj buffet à l’hôtel, puis bus à 6h45 vers Narita pour prendre le bus de 7h20 vers Haneda. Ce vol intérieur se fait sur un gros 747.
Difficultés pour trouver un distributeur de billets qui accepte les cartes étrangères. Finalement le 5ème distributeur essayé consent à nous cracher des billets. Youpi! et merci à JP bank! L’aéroport est agrémenté de magnifiques orchidées.
Pour se rendre à l’hôtel, il faut prendre le monorail. Première difficulté, acheter le billet. Tout est écrit en japonais! Un japonais à côté de moi se propose de m’aider, je lui montre sur le plan la station Miebashi et il appuie sur le bon bouton. Par la suite, je serai capable de me débrouiller tout seul, juste en comparant les idéogrammes. J’avais entré la station de monorail et l’hôtel dans mon GPS, ainsi nous n’avons eu aucune difficulté à nous rendre à destination.
Une fois installés à l’hôtel, nous partons visiter la ville.
Finallement, l’avion n’avait que 3h de retard, mais comme un passager n’a pas embarqué on a attendu 30 min de plus, le temps qu’ils retrouvent sa valise. Entre temps, il s’était mis à neiger, il a donc fallu passer au déglaçage. Bref, la correspondance pour Okinawa, c’est grillé.
L’équipe d’Air Cadenas au Japon est très bien organisée, on nous attendait à la sortie de l’avion avec des enveloppes toutes prêtes qui contenait notre nouvelle réservation, un billet pour l’hôtel, un ticket de transport pour l’aéroport Haneda (on est arrivés à Narita).
Passage à l’immigration sans soucis, avec le sourire même.
Hôtel international bien standard. Nos premiers chiottes à la japonaise. Photos pour Martin.