On quitte l’île d’Okinawa pour Honshu, l’île principale du Japon.
Ce voyage en avion nous aura permis de constater que tout n’est pas toujours bien organisé ici. Quand un grain de sable arrive, c’est la folie. Enregistrement, contrôle de sécurité sans aucun problème. Il est bientôt l’heure d’embarquer. Le 747 d’à côté fini de se remplir, mais les hôtesses n’annoncent pas notre embarquement. Quinze minutes passent, le 747 n’est pas encore parti et toujours pas d’annonce d’embarquement pour nous. Des gardes de sécurité apparaissent et nous disent qu’ils évacuent le terminal parce qu’un objet coupant a été retrouvé. Et c’est là que la folie commence. Les affichages nous disent toujours que nous allons embarquer très bientôt. Sortis du terminal, nous trouvons des employés qui parlent dans des mégaphones sans s’arrêter. Ils sont même 2 l’un à côté de l’autre à parler en même temps et uniquement en japonais. Les panneaux d’affichage bilingues continuent de dire que tout va bien. On en a pour 2h30 d’attente dans la pagaille à la recherche d’info. Ils ont fait débarquer les passagers du 747. Lorsque l’on peut de nouveau passer le contrôle de sécurité, c’est encore la pagaille, nos vols ont disparu des panneaux d’affichage.
Arrivée sans encombres sur l’île artificielle de l’aéroport du Kansai, mais ça nous a pris la journée.
Malgré la nuit et la pluie qui commence à tomber, notre GPS nous conduit directement de la gare à l’hôtel, le temps de poser les sacs et de repartir manger. Il y a plein de monde dehors.
Nous commandons nos soupes à la machine distributrice et donnons nos tickets à la serveuse.