Petit-déjeuner à 6h15. Super bon. Nous nous préparons et attendons dans la boutique de notre hôte où une femme pleure et se lamente en quechua tandis que le père d’Anna-Maria lit dans les feuilles de coca et lui dit des trucs d’une voix neutre (toujours en quechua), le tout en présence d’autres membres de la famille impassibles. D’après ce que j’ai compris, pour lire dans les feuilles de coca, il faut les lancer et la façon dont elles retombent donne un message. Il faut les lancer souvent. Nous rejoignons ensuite le groupe au petit port où nous attend le bateau. La réunion avec le maire n’a visiblement pas résolu toutes les tensions sur l’île. Un bon groupe de villageois est en train de retenir le guide. Nous montons tranquillement dans le bateau. Ça commence à s’échauffer sur le ponton. Un villageois tombe à l’eau. Ils retiennent le guide en otage. Le capitaine profite d’un moment d’accalmie pour larguer les amarres. Nous partons sans le guide et allons l’attendre au port suivant. Au bout de 45 minutes, il arrive, accompagné de 2 habitantes de l’île. Il est trempé à cause de la pluie. Nous repartons vers Taquile. île bien jolie et qui n’a pas l’air de connaître les mêmes tensions que Amantani. Nous rentrons à Puno où commencent les fêtes de la Virgen de la Candelaria. Fanfares et défilés dans les rues.