Il n’y a pas de magasins dans les prochains 55km et le week-end de la Toussaint risque de compliquer l’affaire. Nous décidons de prendre le bus pour Pamplona (Pampelune) et y passer la journée. Nous quittons le Camino Aragonés pour rejoindre le Camino Francés, une étape avant la jonction vers Puente la Reina. Heureusement qu’il n’y a pas de taureaux lâchés dans les rues de Pamplona à cette époque de l’année. La ville est agréable, nous pensions y rester 2 jours, mais au final, on n’y restera qu’une seule nuit.
Category: Via Tolosana
Villanúa – Santa Cilia de Jaca 32 km
Départ par la variante du GR (moins de route).
Peu avant El Castillo de Jaca, la Guarda Civil nous arrête pour un contrôle d’identité. Comme d’habitude, c’est le petit bronzé qui retient toute l’attention alors qu’un coup d’œil sur le passeport du grand aux yeux bleus suffit. Le sentier est très bien balisé.
Nous traversons plusieurs ponts piétonniers récents. À Jaca, nous avons faim et recherchons un resto ouvert à midi et ce n’est pas si simple, les Espagnols mangent de 14 à 16 h. Accaparés par nos recherches, nous loupons la cathédrale ! Le chemin vers Santa Cilia est encore caillouteux, nous croisons souvent la route, mais restons à l’écart.
Arrivés au gîte, il y a une fête d’Halloween avec plein d’enfants. Une affiche à l’entrée nous dit de nous installer et que la responsable passera en fin d’après-midi. Nous nous installons, prenons nos douches et faisons notre lessive. Nous pensions trouver une petite boutique d’alimentation, mais en fait non. Les bars ne servent pas à manger. Une autre affiche dans la cuisine nous dit que le repas du soir est servi à 20h. L’affiche est en espagnol et en mauvais anglais. Des pèlerins ont corrigé l’anglais et ont ajouté : ou 20h30 ou 21h00… Effectivement, le responsable arrive à 20h45 et il nous propose de nous faire à manger. Il remarque que les tables ont bougé, il n’était pas au courant pour la fête. Repas succulent, bonne nuit de repos.
Forges d’Abel – Somport – Villanúa 23 km
Notre guide du GR nous recommande de prendre le bus jusqu’aux Forges d’Abel parce que la traversée de la vallée d’Aspe comprend des bouts où l’on doit marcher sur le bord d’une route montagneuse étroite où circulent beaucoup de camions, ce que nous faisons. Le GR est d’ailleurs interrompu et nous le reprenons là où il recommence.
Nous avons sauté les étapes depuis Pau pour 2 raisons : nous voulons franchir les Pyrénées avant la neige et nous devons être à St Jacques le 16. La montée de 600 m de dénivelé se fait en douceur.
Nous rencontrons un peu de neige au sol à quelques endroits ombragés, mais nous avons passé la plus grande partie de la journée en tee-shirt.
Arrivée au col du Somport, 1640m, le point le plus haut des chemins de Compostelle. Cela fait des siècles que c’est un point de passage important des Pyrénées et lorsque l’on regarde un plan des Pyrénées en relief, on comprend bien pourquoi.
La descente du côté espagnol se fait sur un chemin souvent caillouteux.
Nous dormons au bar-auberge du Triton qui est en rénovations, le proprio est sympa.
forges d’Abel
Oloron Sainte Marie 0 km
Malgré les grèves, nous avons pu faire le trajet Toulouse – Oloron. J’ai essayé de joindre le gîte du Somport pour réserver, mais on tombait systématiquement sur un message qui nous disait qu’ils étaient en ligne et qu’ils nous répondraient sous peu, ce qu’ils n’ont jamais fait, tandis que les minutes du téléphone cellulaire s’envolaient. Nous décidons donc de rester à Oloron et nous avons bien fait. La ville est très jolie, nous avons le gîte municipal pour nous tous seuls et il est très confortable. Cela nous permettra aussi de franchir le col du Somport en milieu de journée. Il commence à être tard en saison et la neige peut en bloquer le passage.
Anoye – Morlaàs (puis Pau en bus et Toulouse en train) 16 km
Nous nous faisons surprendre par la pluie en cours d’étape mais nos ponchos nous protègent. Nous mangeons à Morlaàs avant d’attraper le bus pour Pau, lequel va se remplir lors de son passage devant le lycée. Grève oblige, nous devrons attendre 4 heures avant d’avoir un train pour Toulouse. La grève nous cause quelques désagréments, mais cela ne nous fâche pas du tout, car elle est tout à fait légitime.
Marciac – Anoye 40 km
Étape la plus longue de notre périple pour le moment. Encore des vallonnements à traverser. Nous trouvons des noyers et des pommiers sur le chemin qui égayent notre périple. Nous rencontrons un Belge au gîte et nous discutons bien. Le repas préparé par notre hôte fut succulent et il est dommage qu’il fît trop froid pour profiter de son jardin.
Ligueton – Marciac 22 km
Étape facile, nous marchons quelques kilomètres sur le chemin historique, entièrement en terre après St Christaud.
Un photographe qui travaille pour un office de tourisme d’une localité sur la voie du Puy en Velay nous prend en photo, on sera peut-être sur leur site Web. Nous arrivons tôt dans ce sympathique village, hélas un boulanger est en congés annuels et l’autre est fermé le lundi.
Auch – Gîte du Ligueton 35 km
Petit vent frais au début, mais le soleil finit par percer. Super clocher hélicoïdal à Barran où nous pique-niquons.
On coupe par la route pour aller à l’Isle de Noé, le GR nous éloigne beaucoup d’une route finalement assez peu passante un dimanche en début d’après-midi. Nous avons marché d’un bon rythme et l’étape fut moins difficile qu’escomptée. Nous serons seuls au gîte le soir.
Gîte Lamothe – Auch 24 km
Étape plus facile. Décidément, le balisage dans le Gers est parfois déficient, on a encore failli louper le chemin, et ce n’est pas à cause des arbres.
Encore de jolis villages traversés. Nous sommes les premiers arrivés au gîte du presbytère, accueillis par une sympathique bénévole. Nous y laissons nos sacs pour aller visiter la ville. La cathédrale est très intéressante par son mélange de styles, la ville est jolie et paraît tranquille. À notre retour avec les provisions, nous croisons Jean-Louis et Françoise. Une Allemande vient d’arriver. Elle parle un anglais un peu haché, entrecoupé de ce qui semble des jurons en allemand. Elle a quitté la voie du Puy en Velay pour aller jusqu’à Lourdes. Comme la cuisine commune est petite et que nous avons faim, nous préparons notre tambouille et mangeons sans attendre les autres. À la fin de notre repas, l’Allemande arrive à la cuisine et soulève le couvercle de notre casserole, sans demander. Elle est déçue de la trouver vide. Nous discutons un peu. Jean-Louis et Françoise reviennent des courses et lui proposent de faire des pâtes. Elle accepte. Elle n’a rien acheté à manger alors qu’elle était partie visiter la ville avec son sac à dos. Pendant le repas, elle se trempe les pieds dans une bassine sous la table à manger. À ce jour, c’est elle qui remporte la palme de la personne la plus bizarre rencontrée sur le chemin.
L’Isle-Jourdain – Gîte Lamothe 36 km
Départ dans la brume, la rosée et un peu de gelée blanche. Balisage parfois un peu déficient, on s’est planté à 2 reprises.
On sera seuls dans le super gîte fait en construction écologique : murs en paille, enduit de chaux, terre… Repas de pâtes et bouteille de vin que l’on a rapportés de Gimont.
Pibrac – L’Isle-Jourdain 30 km
Après quelques jours passés à Toulouse, nous reprendrons de Pibrac pour éviter la sortie de l’agglomération toulousaine. Départ de Villeneuve Tolosane en pleine grève SNCF, il nous faut 3 bus pour arriver à Pibrac. Le GR fait un gros détour pour nous emmener en forêt de Boucone. Manque de pot, en plein milieu du parcours, il y a des panneaux qui nous disent que l’accès est interdit pour cause de chasse (battue). Bien évidemment, sur le panneau, ils se sont plantés d’année (ça fait quand même 10 mois que l’on est en 2010) et ils ne donnent aucun moyen de les joindre et bien évidemment, ils ne se sont pas cassé la tête à proposer une déviation.
À nous de trouver un chemin à travers champs et petits hameaux, surtout que l’on doit être à l’office de tourisme avant 17h30. Quelle surprise de retrouver au gîte Jean-Louis et Françoise que nous avions rencontrés à St Jean de la Blaquière. Il n’y a pas d’eau chaude, mais on peut aller à un autre gîte à 500 m pour prendre une douche. Un téléski nautique fonctionne et malgré le froid, il y a des jeunes en tee-shirt dans l’eau. Pas frileux les gars !
Baziège – Toulouse par le canal 30 km
Départ du gîte, nous croisons une sympathique dame âgée, avec un béret et une blouse qui nous aborde et nous demande si nous sommes pèlerins. Elle a l’accent du terroir et F. ne comprend pas tout. Après une causette, nous poursuivons vers le canal.
Un jeune est en train de pêcher à l’endroit où nous nous sommes arrêtés manger. D’un seul coup, nous le voyons faire des aller-retour avec sa canne le long du canal. Nous trouvons ça bizarre, mais avons pris l’habitude de ne pas juger. Il finit par sortir une carpe gigantesque, il la prend en photo sous tous les angles et je lui propose de le prendre en photo avec sa prise, puis il la relâche.
Arrivés à Toulouse, nous faisons la queue pour faire tamponner nos crédentiales, mais ils ne le font pas et nous envoient à St Sernin. Avec nos sacs et notre allure, nous sommes vite repérés par la bénévole de l’accueil qui attend le sacristain pour les clés. Quelques touristes s’approchent d’elle et elle nous désigne comme des pèlerins de St Jacques.
Les Cassès – Baziège 24 km
L’hébergement à Naurouze étant fermé, notre hôtesse nous propose un itinéraire pour aller directement à Baziège à travers chemins et petites routes, évitant ainsi un jour complet au bord de la rigole d’alimentation et un autre au bord du canal du midi.
Demain, nous serons toute la journée au bord du canal pour notre entrée dans Toulouse. Le téléphone au gîte de Baziège ne fonctionne plus, mais nous tentons notre chance. Nous sommes accueillis par Christian et Jacqueline, les 2 hospitaliers de la semaine, un couple de Toulon qui vient garder le gîte et accueillir les pèlerins bénévolement pour la semaine.
En Calcat – Les Cassès 36 km
En quittant l’abbaye, nous entrons dans le village de Dourgne pour faire des provisions.
Ensuite beaucoup de passages sur des routes passantes sans accotements. Nous arrivons à Revel, dévalisons une pâtisserie et faisons des provisions.
Je pensais qu’il ne nous restait que 12 km avant le gîte alors qu’il en reste 17 ! C’est en cours de route que nous nous apercevons qu’un certain lac est plus loin que prévu. Du coup, nous avons gardé un bon rythme tout le long de la rigole d’alimentation du canal et nos pieds sont en compote à l’arrivée. Le gîte Passeur-Elle aux Cassès est formidable, l’accueil y est excellent, plein de petites attentions comme d’essorer notre linge à la machine. Notre hôtesse nous passe le bonjour de Claudine et Pierre qui nous précédent. Il y a aussi un couple de Néerlandais. Nous n’avions plus rencontré de pèlerins depuis l’étape du Reclot. Nuit bien réparatrice.
Castres – En Calcat 23 km
Notre hôte nous a même acheté des croissants. C’est un médecin et il part à une réunion en vélo au moment où nous sortons. Encore beaucoup de bitume et de nouvelles ampoules commencent à se former.
Nous arrivons à En Calcat et découvrons une grosse vipère sur le trottoir. Nous dormirons chez les moines. À l’entrée de l’abbaye, un moine souriant d’au moins 80 ans nous salue et nous indique le mauvais endroit pour nous présenter. Il est content parce que le frère André de Montréal va se faire canoniser prochainement. Nous finissons par arriver au bon endroit, c’est confortable et bien aménagé. Nous assistons aux vêpres. Les moines sont face à face et font du chant grégorien. Expérience intéressante et ce n’est qu’un début. Ensuite repas. En silence. Pas vraiment le droit de parler. Je me retrouve assis à côté d’un monsieur avec une grosse croix autour du cou, comme les chanteurs de rap. J’apprendrai par la suite qu’il s’agit de l’évêque de Pamiers. Repas simple, mais bon. On se fait des politesses sans parler : vous d’abord, non non je n’en ferai rien. Et nous terminons en faisant la vaisselle ensemble. Nous discutons un peu avec le prédicateur qui nous indiquait les bonnes pages du bouquin lors de la messe. Réveillés par les cloches à 6h30, il paraît qu’ils font des messes à ces heures. Petit-déjeuner en silence aussi.
le Reclot – Castres 30 km
Réveil tranquille, petit-déj. Les vêtements et chaussures sont secs. Notre hôte nous dépose sur le GR et c’est parti! Départ dans la brume, quelques gouttes tombent des arbres. Le soleil finit par percer.
Pique-nique gargantuesque à Boissezon. Beaucoup de bitume en arrivant sur Castres. Nous dormons chez un sympathique octogénaire récemment veuf qui ouvre sa grande maison (5 chambres à l’étage) aux pèlerins contre contribution volontaire (donativo). Visite de Castres, bière, repas.
La Salvetat sur Agout – le Reclot 28 km
Il pleut comme vache qui pisse avec un vent à décorner un bœuf. Nous bénéficions d’une éclaircie le matin avant que la pluie ne recommence.
La route est longue, les pieds sont trempés. Nous voyons une salamandre et croisons des cueilleurs de champignons. À l’heure du midi, nous arrivons comme par miracle au refuge forestier de Salavert. Nous mangerons au sec.
Bien contents d’arriver à la maison d’hôtes : douche réparatrice, chaussettes essorées, thé chaud, journal dans les chaussures et vêtements qui sèchent au coin du feu. Repas chez nos hôtes et sommeil réparateur.
Villelongue – Salvetat sur Agout 11km
Étape raccourcie que nous démarrons vers 13h. Aujourd’hui il pleut. Nous retrouvons le couple du Var que nous avions rencontré la première fois au gîte du Belbezet et qui s’arrêtent un peu avant nous. Nous retrouvons aussi Mamie culotte et les danois. La Salvetat sur Agout est un très joli village.
St Gervais sur Mare – Murat sur Vèbre 27,5km
En partant, arrêt chez le boulanger : croissant, chocolatine et quiche pour le midi (c’est dur d’être pèlerin…).
Nous retrouvons Claudine et Pierre sur le chemin et mangeons ensemble sur le bord du chemin comme nous l’avons fait les 2 derniers jours. Ça grimpe encore pas mal et la descente vers Murat est longue.
Le GR passe à l’extérieur du village. Le gîte des Menhirs est superbe, dans un ancien couvent, l’accueil est super, nous y retrouvons le Suisse pétomane. En nous baladant dans le village, nous rencontrons Claudine et Pierre qui sont crevés, en effet des vandales ont effacé le balisage à un endroit du parcours et ils ont fait un rab de marche.
Lunas – St Gervais sur Mare 26km
Le lit était défoncé, le petit-déj consistait en quelques bouts de pain rassis et grillés, mais froids, beurre confiture. Nous avons un peu « triché » en prenant le bus jusqu’à Pont d’Orb car l’étape est réputée difficile et effectivement, ça a grimpé raide au début, mais ça en valait la peine, paysages à couper le souffle, 26 km sans traverser de ville ou villages, passant de col en col, vraiment de toute beauté!
Étape longue et difficile, surtout qu’il fallait être à la mairie avant 17 h pour avoir les clefs du gîte municipal. Gîte très propre et très fonctionnel, séparé en plusieurs petits appartements. Nous avons partagé la chambre avec un Suisse germanophone à moitié sourd qui n’a pas fait sa lessive et qui lâchait des louises la nuit. Bref on ouvrait la fenêtre dès qu’on pouvait.
Lodève – Lunas 28 km
Cette étape est au beau milieu de la nature, nous ne verrons la civilisation qu’au départ et à l’arrivée. Il y a plusieurs cols à franchir, les paysages sont magnifiques et nous avons une superbe vue sur le lac du Salagou que nous connaissons pour y avoir fait une rando.
La ville de Lunas est très jolie, par contre l’office de tourisme nous a donné des informations incorrectes sur l’accès Wifi et les horaires des bus. L’étape à l’hôtel était vraiment nulle et l’accueil laissait à désirer. On aurait vraiment du faire l’étape à la villa Issiates de Joncel, tous ceux qui s’y sont arrêtés nous en vantent les mérites.
St Jean de la Blaquière – Lodève 24 km
La boulangerie ouvre à 7 h et la place du village sent bon le pain chaud. Le chemin qui nous mène à Lodève est de toute beauté.
Arrivés à Lodève, nous faisons le plein de provisions pour le repas du soir, le petit déj et le repas du midi. Il n’y a pas de commerces avant Lunas, notre prochaine étape. Le gîte du Belbezet se situe sur les hauteurs. Il est construit dans une ancienne bergerie, magnifiquement arrangée. Nouvelle expérience de toilettes sèches, ça fonctionne décidément très bien. Mamie culotte et le couple de danois sont arrivés tard au gîte et ont fait du bruit. Nous on dort avec les bouchons dans les oreilles, mais les autres pèlerins ont un peu râlé. La plupart des pèlerins faisant les mêmes étapes, nous retrouvons fréquement les mêmes personnes sur le chemin ou dans les gîtes. Mamie culotte on l’a rencontrée à St Jean de la Blaquière. Nous, on l’a surnommée Mamie culotte parce que c’est une mamie et qu’elle se promène en petite culotte partout dans les gîtes, même dans la cuisine. Bien sûr, on n’a rencontré que des retraités, tous bien sympathiques.
St Guilhem le désert – St Jean de la Blaquière 26 km
Suivant le conseil que l’on retrouve partout, nous avons décidé d’éviter les abords de Montpellier et reprenons là où le chemin devient vraiment intéressant. À la sortie de St Guilhem, il faut faire bien attention, car on se sépare d’un autre GR. Nous n’avons jamais vu cette séparation. Bien sûr, au bout d’un moment, le texte du topoguide ne correspondait pas à ce que nous voyions. C’est quand nous avons commencé l’ascension du Mont St Baudille que j’ai eu de sacrés doutes. On était sur le mauvais GR! Heureusement que le topoguide de la FFRP possède des cartes précises qui nous ont permis de faire un peu de route sur la D122 et rejoindre le GR 653 à Arboras. Tout le parcours a été très beau, superbes paysages, quelques passages qui grimpent vraiment (notamment le Mont St Baudille). Super accueil à la mairie de St Jean de la Blaquière. On apprend au gîte communal que de nombreux pèlerins se trompent aussi de GR. La boulangerie est fermée et le restau du village est en congés annuels. Les proprios du restau, en vacances et super sympas, nous amènent de la nourriture au gîte. Nous faisons la rencontre d’un couple de Poitiers : Jean-Claude et Françoise et d’un trio (2 Danois et une Française). Nous sommes les seuls à ne pas être retraités.
St Gilles – Vauvert 18 km
L’étape de la veille aura ruiné nos pieds. Il est de plus en plus difficile de marcher. Nous devions arriver à Gaillargues le Montueux, mais nous sommes obligés d’abandonner. Manque de pot, c’est jour de grève à la SNCF. Nous arrivons à la gare 5 minutes avant le bus pour Nîmes. Le bus suivant partait 5 heures plus tard. Nous assistons au début de la manif à Nîmes avant de prendre le train pour Sète.