Cañon del Colca, Llahuar-Llatica-Malata-Sangalle environ 16km

Nous nous levons avec le soleil.

Réveil

Super petit-déjeuner : crêpes cuites au feu de bois, confiture, maté de coca.

Elle est pas belle, la vie ?

C’est avec regret que nous quittons Llahuar Lodge, endroit magnifique et personnes gentilles et accueillantes. C’est parti pour une dure journée de marche. Nous rencontrons un habitant de Llatica avec qui nous discutons. Il nous apprend que l’activité principale ici est la récolte des cochenilles et qu’elles se vendent plus de 400 soles le kilo.

Cochenilles

Nous avions sous-estimé la montée, il est clair que l’on ne pourra pas aller voir les chutes d’eau et être à Sangalle avant la nuit. Nous décidons donc de ne pas passer par Furé. Les paysages sont de toute beauté. Après 9km de marche et 900m de montée, nous retrouvons les Français en train de se cuire des pâtes. Ils ont pris le chemin direct. Nous nous reposons un peu avant de repartir. Le chemin est relativement plat jusqu’à Malata où nous allons manger.

Malata

Ensuite, c’est la descente vers Sangalle. Quelques gouttes commencent à tomber. À Sangalle, il se met à pleuvoir sérieusement et nous ne savons pas vraiment où aller, il y a 4 ou 5 endroits où l’on peut dormir et nous ne savons pas lequel prendre. Nous allons finalement à El Eden qui est le plus proche. Son seul point positif est la douche chaude. Sinon l’accueil est horrible et la bouffe est la pire que l’on ait eu depuis le début de notre voyage.

Sangalle

Llatica, Malata et Sangalle ne sont pas accessibles en voiture. Une route en poussière vient d’être construite à quelques centaines de mètres de Llahuar. Les gens se déplacent à pied, avec des ânes ou des mules pour porter. Autant dire qu’ils tiennent la forme! Nous pensions trouver plus de potagers et de poulaillers.

Villageois marchant au loin

À Arequipa, il y a plus d’agences de tourisme qui proposent des treks dans le Cañon que de touristes. La pression est donc énorme pour rendre le Cañon plus accessible et cela risque de perturber la vie de ses habitants. Il y a déjà des familles qui se font la guerre pour que les touristes aillent chez eux. Les autres n’en retirent aucun bénéfice et ce n’est pas le boleto turistico (une arnaque officielle) qui va les aider. On voit clairement la différence entre Llahuar qui n’est pas sur le circuit régulier des agences et Sangalle qui est déjà pourri par le tourisme.