Journal d'un Pingouin Voyageur

Bus de 6h00 pour Puntarenas. L’engin est probablement plus vieux que moi. Route en terre la plus grande partie du trajet. Changement de gare de bus et de bus à Puntarenas pour aller à Quepos. C’est un bus qui s’arrête tout le temps pour prendre des gens au bord de la route et en déposer. En milieu de parcours, un policier monte à bord et nous dit que des vols dans les bus ont été signalés récemment et qu’ils ont vu une voiture suivre le bus. Ils nous demandent de vérifier si nous avons tous nos bagages. Le petit sac que nous avions laissé sur l’étagère en haut a disparu. Nous savons bien qu’il ne faut pas laisser ses bagages en haut, mais là, c’était juste quelques vêtements. Les choses importantes étaient à nos pieds ou sur nos genoux. Je signale au policier qu’un de nos sac a disparu. Puis, je ne sais pourquoi, je me dirige vers le fond du bus, à la recherche du sac, j’ai du mal à croire qu’il ait pu disparaître. Bien m’en a pris, il était rendu tout au fond du bus et rien ne manquait dedans. Le type qui était assis de l’autre côté du couloir passait son temps à nous regarder et à envoyer des messages textes. Nous on savait qu’il n’y avait rien d’intéressant dans ce sac (qui n’est ni grand, ni beau), mais pas les voleurs. Au final, nous sommes bien arrivés, prêts pour 3 jours de plage sur le Pacifique.

Nous logeons dans Santa Elena et partons dans la matinée sur la route de Monteverde en direction de la célèbre fromagerie des Quakers. Environ 7 km. Cette jolie région a attiré des artistes et nous visitons plusieurs galerie en chemin. Sur le chemin du retour, nous décidons de grimper au Cerro de los Amigos. Le ciel est plutôt dégagé, même s’il est en train de se couvrir. Par temps clair, on peut y voir le volcan Arenal. Comme nous n’avons encore pas pu le voir et que c’est notre dernière chance, nous commençons l’ascension. On rencontre un couple de Québecois sur le chemin qui nous disent que ça vaut le coup. Ça grimpe vraiment pendant une heure. En haut, que du brouillard!

Nous rentrons à temps pour mon tour de nuit d’observation des animaux dans la jungle. Après avoir vu un paresseux bien haut dans un arbre, notre guide repère un serpent très venimeux à 8m de nous.

Nous choisissons le transport Bus Bateau Bus, un peu plus cher, mais plus rapide (3 heures au lieu d’une journée) et qui passe par une très jolie route.

Notre hébergement nous offre une vue sur le golfe de Nicoya. Les montagnes et vues dégagées nous font du bien. Il vente à décorner des bœufs. Après l’installation aux Cabinas Vista al Golfo, nous allons casser la graine.

Ensuite, visite du Serpentario qui regroupe une vingtaine d’espèces de serpents.

La Fortuna est une municipalité située au pied du volcan Arenal qui est supposément actif mais souvent couvert par les nuages. Nous ne l’avons pas encore vu.

Le matin, nous marchons jusqu’au parc de la cascade distant de 4km. Les paysages sont jolis, le soleil tape, il fait humide, bref on n’a pas froid. Entrée du parc : 10$.

La cascade est très jolie dans son écrin de verdure chatoyante.

Ensuite, retour à l’hôtel en attendant le tour. Cela commence par une marche avec un naturaliste dans la forêt tropicale au bord du volcan. Nous voulions voir des toucans, on a surtout vu des tous cons. La visite s’est déroulée tout en anglais. Faut dire que nous étions les seuls à parler espagnol dans le groupe. À part un papillon, nous avons vu un singe au loin ainsi que quelques oiseaux.

Le volcan était caché sous les nuages. Il y a encore un an, il y avait de la lave qui coulait le long du volcan, mais ce n’est plus le cas et visiblement, personne ne veut que cela se sache. Certains vendeurs de tour nous disaient qu’on pourrait peut-être apercevoir de la lave en fusion si les nuages partaient… Ensuite, direction des bains thermaux Baldi. Ils nous le font payer 6$ pour le cadenas des casiers, ça nous fait un cadenas de plus, avec un joli porte clés. Jolis bassins bien que pas très naturels. Le buffet est à fuir.

Pour gagner un peu de temps, on a pris un minibus privé. Nous ne regrettons pas d’être parti, il y a eu de la pluie presque tout le trajet.

Il n’a pas arrêté de pleuvoir de la nuit et il pleut encore lorsque nous sortons prendre le petit déjeuner. C’est de la bonne pluie tropicale, comme dans la pub du gel Tahiti d*uche. La mer est encore plus agitée qu’hier. Il ne sera pas possible de plonger. Vers 11h nous profitons d’une accalmie pour se promener sur la plage, puis la pluie reprend. Ça me laisse le temps de photographier les fameuses douches électriques que l’on avait aussi au Pérou et en Bolivie. Le fonctionnement est simple. Il n’y a qu’un seul robinet. Dès que l’eau se met à couler, la lumière baisse d’intensité, signe que la douche s’est mise en marche. Et on règle la température en faisant varier le débit.

 

 

 

 

Le jour se lève tôt. Nous achetons biscuit et yaourt à l’épicerie puis prenons le petit déjeuner sur la plage, sous les cocotiers. Manzanillo est réputé pour ses récifs et c’est donc un coin prisé pour la plongée avec tubas. Hélas, il a beaucoup plu ces derniers jours et l’on nous dit que la visibilité risque de ne pas être au rendez-vous. Il y a aussi des vagues. Nous changeons de logement et bénéficierons d’un accès WiFi dès ce soir. Nous prenons le chemin qui longe la plage et découvrons de magnifiques plages.

Au bout du chemin se trouve un endroit prisé des surfeurs.

Bien que la mer soit agitée, nous plongeons à un endroit un peu plus calme. Ça fait plaisir d’utiliser enfin l’équipement de plongée que j’avais trimballé durant tout notre périple en Amérique du Sud, sans jamais l’utiliser.

Il y a quelques jolis poissons. Ça bouge pas mal et il est difficile de faire des photos qui ne sont pas floues.

Il se met à pleuvoir vers 17h. Une bonne pluie tropicale. Heureusement, nous avons pris nos ponchos achetés à Cuzco (Pérou).

Ah nous êtions bien fatigués et nous nous dépêchons pour attraper le bus de 10h. Arrivés à la gare routière juste à temps, on nous dit que c’est à midi le bus pour Manzanillo. Nous laissons le grand sac et partons faire un tour dans San José en attendant. Petit déj tardif dans un resto sympa.

Ensuite, c’est parti pour 5 heures de bus. Je suis encore bien coincé. Et les surfeurs assis devant nous ne pourront pas incliner leur dossier. Nous passons devant de beaux paysages. La végétation est vraiment luxuriante. Ensuite, ce sont les cultures d’ananas et de bananes. Beaucoup de camions et de conteneurs pour ces fruits qui sont exportés partout dans le monde.

Il est 17h lorsque nous arrivons à Manzanillo. Manzanillo est un petit village bien tranquille, au bout de la route, tout au sud de la côte Caraïbe. À 17h30 il fait déjà nuit. Autant dire que la journée est passée très rapidement.

Le voyage s’est très bien passé, sans stress. À Dallas pour la correspondance il n’y a pas besoin de repasser par la sécurité.

Le dernier avion a eu un peu de retard, mais la navette de l’hostel nous attendait. On est bien fatigués.

Demain, direction Manzanillo. Probablement pas de connexion Internet pour les prochains jours.

Nous partons lundi au Costa Rica pour deux semaines. Je viens de réserver l’hostel à San José pour la première nuit (nous arrivons vers 20h).

Lors de notre dernier voyage en Amérique du Sud, j’avais traîné masques et tubas pendant tout le périple sans que l’on ne s’en serve une seule fois. Cette fois, nous prévoyons commencer par la plongée.

Comme d’habitude, l’itinéraire n’est pas encore très bien défini. En gros, ça devrait être Manzanillo (Caraïbes), Volcan Arenal, Monteverde, quelque part sur la côte Pacifique puis San José.